lundi 10 février 2014

D'un référendum en particulier et de l'immigration en général

 immigration sauvage à Ceuta (Es)

Cette votation est tout sauf anodine et paradoxale... La Suisse, ce petit pays logé comme un caillou dans la chaussure de l'UE et sans en être membre, exprime les peurs populaires des pays membres et riches. Il y a là, une préfiguration des prochains votes européens : repli sur soi, peur, anxiété, xénophobie... Comme si on oubliait comment chacun des pays membres actuels s'est construit, par assimilation.Car dans ce vote, ce ne sont pas naturellement les cadres qui sont touchés, ni les artisans, ni les ingénieurs. Mais bien les travailleurs frontaliers, les sans-grade, les immigrés africains, du Maghreb et tous les autres populations des pays de l'Est. Cela préfigure incontestablement les votes français aux européennes et aux élections municipales.
A moins que : à moins que la France se lance à son tour dans un référendum sur l'immigration naturelle ou forcée, comme l'Italie, exaspérée par ces déferlantes d’immigrants sur ses côtes ou l'Espagne dans ses enclaves de Melilla et de Ceuta. Il y a plusieurs dizaines d'années Jean Raspail écrivait le camp des saints. Il imaginait des millions d'immigrants se précipitant par tous les moyens vers l'Europe prospère. Le phénomène a déjà commencé depuis des années mais il est politiquement incorrecte d'en parler.

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